Conseil municipal : Moissac retrouve une bonne santé financière !

Le 9 mars, les élus municipaux se sont retrouvés pour échanger sur de nombreux dossiers et voter plusieurs projets. L’occasion pour le maire de faire part de sa satisfaction quant aux bons chiffres qu’enregistre la commune.

Hausse de la population et des achats immobiliers

« Moissac connait un regain d’attractivité depuis 2021 : baisse de la vacance commerciale sur les deux dernières années, record des actes d’achats de maison en 2021 depuis la création du service urbanisme en 2005. Les classes moyennes reviennent à Moissac. Ainsi, cette intense activité a permis à Moissac d’être, en 2022, la commune qui a connu l’essor démographique le plus important avec une hausse de 2.7% de la population ; sur un solde positif de 647 habitants enregistré sur le Tarn-et-Garonne, Moissac en concentre 360 quand Montauban en comptabilise 305 et Castelsarrasin seulement 17 », a exposé le maire. « Notre mission d’élu est de soutenir cette attractivité à court, moyen et long terme. C’est pourquoi, notre plan d’investissement prévoit la création de nombreux services à destination des familles et de la jeunesse (crèches, centre de loisirs, parc de loisirs, rénovation d’équipements sportifs, étude sur un complexe sportif …). C’est aussi la raison pour laquelle j’ai porté le projet de Maison de Santé auprès de l’intercommunalité. Tout élu devant œuvrer pour les générations d’après, j’ai proposé à mes collègues maires de Terres des Confluences de rejoindre le SCOT du Grand Montauban afin de profiter de l’essor à venir du sud du département qu’amplifieront considérablement la gare LGV et la sortie d’autoroute à Montech. Ce SCOT est un document de planification et d’organisation du territoire qui nous engagera sur 20 ans. Notre territoire doit prendre le train en marche avant qu’il ne s’éloigne définitivement », a expliqué Romain Lopez.

Une santé financière retrouvée

Le 1er adjoint Luc Portes a présenté le bilan des finances de l’année 2022 qui figure dans le rapport d’orientations budgétaires : « Les efforts conjointement fournis par les agents municipaux et les élus ont permis, plus de que stabiliser, d’améliorer notablement nos finances tout en calibrant nos investissements vers ce qui était le plus utile (crèches, écoles, services publics à caractère social, cloître, voiries rurale et urbaine) et le mieux subventionné ». Ainsi, l’épargne de la commune a augmenté d’un million d’euros entre 2021 et 2022. Cette hausse s’explique par les faibles progressions dans les dépenses sur le personnel (+1,9%) et les économies réalisées dans les dépenses de fonctionnement des services. Le 1er adjoint a poursuivi ses explications : « nous avons opté pour un emprunt sincère et mesuré d’1,5 millions d’euros par an pour éviter de déséquilibrer nos comptes et de ne plus être en mesure de rembourser la dette ». Cette saine gestion des deniers publics a permis au maire d’annoncer le renforcement des investissements pour la seconde moitié du mandat : « en 2023, 2024 et 2025, nous allons amplifier les investissements en direction du patrimoine, des équipements sportifs, de la voirie et de l’aménagement des espaces publics. Nous lancerons aussi deux études sur le réaménagement de l’aile est du cloître et la réalisation d’un complexe sportif ».

Les investissements de 2023

Jérôme Pougnand, adjoint à la vie associative, et Philippe Lerminez, délégué aux sports, ont présenté plusieurs projets pour 2023 qui ont été votés à l’unanimité : une piste d’athlétisme à 840 000 € homologuée au niveau régional, l’éclairage du complexe sportif Jo Carabignac, la création d’une aire de loisirs dans le quartier du Sarlac et la réfection du mur du cimetière de St-Avit. La ville poursuivra le réaménagement du secteur ouest de la commune (ilot Falhières, place et rue de la Liberté). Fort de bons résultats budgétaires, le maire a annoncé la programmation en 2023 des travaux de la rue Guilleran : « équilibre et ambition ne sont pas antinomiques : bien au contraire. Nous nous efforçons au quotidien de les associer pour que Moissac continue son chemin vers le dynamisme, l’attractivité et la prospérité ». En septembre, la commune ouvrira plusieurs nouveaux services : un centre de loisirs pour adolescents de 12 à 15 ans, une micro-crèche de 12 places et une petite crèche de 20 places. Le maire s’est félicité de l’ouverture de la maison municipale France Services du Sarlac dans laquelle les agents répondent aux questions des habitants en matière de retraite, d’impôts, d’aides et de sécurité sociales, de carte grise… Un agent aide également les usagers à réaliser leurs démarches sur internet.

La politique associative de la municipalité saluée par la CRC

La Chambre Régionale des Comptes (CRC) a audité les comptes de la commune sur les exercices 2016 à 2021. S’appuyant sur les conclusions du rapport, le maire est revenu sur sa politique associative qui fut largement décriée par ses opposants : « Je tiens à souligner que les magistrats de la Chambre valident de nombreuses décisions que nous avons prises dès le début de notre mandat pour mettre fin à des irrégularités notamment concernant le fonctionnement et le financement des associations Moissac Culture Vibrations (MCV) ou Moissac Avenir Jeunes (MAJ). Depuis des années, voire des décennies, la ville menait ce que l’on appelle une gestion de fait sans passation de marché public. Quand nous avons annoncé à ces associations que, compte-tenu du mode de financement irrégulier, nous ne pouvions continuer en l’état le partenariat, les hourvaris médiatiques de la gauche caviar ont fusé, particulièrement au sujet de MCV : la gauche nous accusant de vouloir tuer la culture. En revanche, il ne me semble pas avoir entendu cette gauche quand les radicaux et socialistes du Conseil départemental ont mis à mort MCV l’an passé en cessant son subventionnement. Entre 2016 et 2021, cette association a capté plus d’un million d’euros de subventions de la ville, sans compter la mise à disposition de trois agents municipaux, du matériel, des locaux, de la prise en charge par la commune des frais relatifs au transport, à l’hébergement et à la restauration des artistes, des frais de communication, des droits d’auteurs et de bon nombre de places distribuées gratuitement. Malgré plusieurs alertes au sujet de ces irrégularités, rien n’avait été fait par nos prédécesseurs. Il a fallu notre reprise en régie, tant décriée par les esprits cultivés de gauche, pour remettre la légalité au centre de la politique culturelle ».

Retrouvez l’intégralité de la séance en vidéo :