Le fabuleux destin d’Aurélien Vivos

Aurélien Vivos, de retour là où tout a commencé : à l’amphi du Matin Musical avec Dédé et Piou.

Le fabuleux destin d’Aurélien Vivos

À 34 ans, Aurélien Vivos a émerveillé la France entière avec son Ave Maria sur TF1 dans l’émission The Voice. Il revient avec nous sur son parcours musical, débuté il y a 14 ans à Moissac.

Vous êtes attaché à Moissac. Pour quelles raisons ?

Je suis né en région parisienne et j’habite aujourd’hui dans le Lot-et-Garonne mais j’ai grandi à Moissac et ses alentours. Mes grands-parents sont à Saint Benoit. J’ai été scolarisé ici avant de faire mon stage pour mon BEP vente dans la boutique d’instruments de musique « Matin Musical » de Dédé et Piou. C’est là que tout a commencé. J’y ai rencontré Véro (NDLR : Véronique Martinez est la manageuse d’Aurélien) et j’y ai donné, en 2009, mes premiers concerts devant un public bienveillant qui m’a encouragé à poursuivre dans la chanson.

Comment travaillez-vous ?

Je n’ai jamais travaillé ma voix. Avec des amis, on avait un groupe de rock et on chantait dans les bars le soir. Mais je n’ai jamais eu l’ambition de percer ou d’en faire mon métier. C’est Véro qui m’a poussé à faire des concerts pour le grand public. Elle a rapidement été persuadée que je devais changer de voie professionnelle pour me servir de ma voix plutôt que de mes bras.

Le 1er juillet dernier, vous avez donné un concert à l’église St-Jacques qui a émerveillé le public. C’est cette interprétation de l’Ave Maria qui vous a propulsé dans cette nouvelle aventure ?

Oui, c’est lors de ce concert, organisé par Véro et avec Eric (NDLR : Eric Lozano, le pianiste qui accompagne Aurélien) que j’ai interprété l’Ave Maria. J’étais au départ très réticent à l’idée de me risquer à cette performance mais j’ai fait totalement confiance à Véro. Et j’ai bien fait ! Le public a visiblement été conquis. Je me souviens tout particulièrement de cette dame qui est venue me trouver à la fin du concert pour me dire que mon interprétation lui avait permis de se reconnecter, l’espace d’un instant, avec son fils disparu quelques temps auparavant. C’est pour cela que je chante devant le public. Je veux faire ressentir des émotions. Il se trouve qu’une personne du public a filmé ma prestation sur l’Ave Maria et l’a publiée sur les réseaux sociaux. Elle a rapidement fait le buzz et l’équipe de The Voice m’a contacté.

Lors de l’audition à l’aveugle, les 4 coachs se sont retournés et vous avez choisi Zazie. Pourquoi ?

J’avais déjà en tête de prendre Zazie si j’en avais la possibilité. Je pense que c’est elle qui a la carrière la plus fournie et j’aime sa façon d’écrire les chansons. Petit je l’entendais à la radio et je pense aussi que c’est avec elle que je suis le plus en phase car elle est humainement vraiment top et j’ai été très vite complètement à l’aise avec elle. Les toulousains Bigflo et Oli m’ont aussi beaucoup touché.

On imagine qu’une telle aventure a un impact sur votre vie, qu’est-ce qui a changé ?

Dès que la publicité pour l’émission a été diffusée, j’ai commencé à recevoir des tonnes de messages d’encouragement. Ça m’a donné de la force. Depuis que les gens ont vu l’émission, je suis reconnu dans la rue et on me demande de faire des photos. Ça fait quand même très drôle. Mais heureusement, je peux encore aller au cinéma tranquillement !

Quels sont vos projets ?

Je ne peux pas encore tout dévoiler mais il y a beaucoup de choses qui sont déjà prévues. Je peux quand même vous dire que j’ai très envie de tourner le clip de l’Ave Maria à Moissac. Cela devrait se faire prochainement. Mais surtout, je prépare mon mariage !

Merci pour cet entretien. Nous vous souhaitons tout le succès possible !

Merci à vous.