Repas végétarien hebdomadaire dans les cantines de Moissac

Depuis le 1er novembre 2019, toutes les cantines scolaires ont adopté un menu végétarien hebdomadaire.

Dans le cadre de la loi EGalim, dont un des objectifs est de favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous, tout établissement scolaire, de la maternelle au lycée, se doit de proposer au moins un menu végétarien par semaine dans ses cantines. Ainsi, le repas pourra comprendre des oeufs et produits laitiers mais ne devra contenir ni viande, ni poisson ou crustacés et fruits de mer.

Pourquoi un repas végétarien ?

Cette démarche s’inscrit dans le Programme National pour l’Alimentation (PNA3 – action 24). Il s’agit là de diversifier l’apport en protéines en incluant à l’alimentation des protéines végétales. Les professionnels de la restauration sont accompagnés par le CNRC (Conseil National de la Restauration Collective) dans cette démarche afin d’élaborer des repas équilibrés, à savoir l’apport en légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots…) associés à des céréales pour l’apport de protéines végétales, des oeufs et produits laitiers.

Une expérimentation sur 2 ans : santé, gaspillage, économies

Durant deux ans, cette démarche sera évaluée afin d’extraire les freins induits face à ces nouvelles habitudes et d’étudier les comportements et impacts sur, notamment, le gaspillage alimentaire. En effet, d’après le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, « d’après les expériences connues, les repas végétariens seraient moins gaspillés« . Un impact positif qui se retrouverait également au niveau de l’économie puisque « la diversification des protéines permet de faire des économies qui peuvent être réinvesties dans l’achat de produits de qualité« .

Et à Moissac, comment cela se passe ?

Cette loi s’étendant à l’échelle nationale, les écoles de Moissac ont également adopté ces nouveaux menus.
Direction l’école Louis Gardes ce midi pour sonder les ressentis des élèves face au repas végétarien du jour chez les maternelles et primaires. De 3 à 11 ans, ils semblent tous se régaler, demandant même à être resservis plusieurs fois. Mais quels sont les avis des plus grands sur un repas sans viande ? « C’était très bon », « Ça ne me dérange pas qu’il n’y ait pas de viande ». Il semblerait donc que cette nouvelle habitude hebdomadaire ait été très bien intégrée dans les rangs de la cantine.