Fin des fouilles à l’îlot Falhière : les archéologues ont fait des découvertes intéressantes

Bastien Lefebvre, enseignant-chercheur à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, et son équipe achèvent les fouilles archéologiques de la rue des Tourneurs.


Des objets du quotidien retrouvés

Après trois semaines de recherches intensives, les archéologues ont fait plusieurs découvertes intéressantes. Ils ont d’abord trouvé des morceaux de bois ancrés dans le sol, mais également des objets du quotidien tels qu’une fusaïole (outil qui servait à filer la laine), du tissu, de la corde, un peigne, de la céramique et une clé. Bastien Lefebvre et ses étudiants n’ont pas encore déterminé ce qu’elle pouvait ouvrir (porte, coffre…).

 

Découverte des vestiges de l’incendie d’une construction

Pour pouvoir trouver tous ces objets, l’équipe a dû creuser jusqu’à trois mètres de profondeur. Ils se sont rendus compte, petit à petit, de l’existence passée de plusieurs constructions à cet emplacement, notamment une ayant brûlé et dont les archéologues ont trouvé quelques vestiges. Ce bâtiment incendié daterait potentiellement du XIIIème siècle ou avant. C’est grâce à la présence de charbon qu’ils peuvent affirmer que le bâtiment se trouvant à ce niveau a effectivement brûlé.

Aussi, grâce à la technique de la dendrochronologie, l’âge des morceaux de bois devraient être déterminés. En effet, ces derniers étant très bien conservés dû à la forte humidité dans le sol, ils devraient nous révéler tous leurs secrets.

Au total, il y a eu, au moins, cinq états de maison sur un même emplacement, chaque fois remblayé de quelques centimètres, ce qui a permis au fil du temps d’obtenir notre actuel niveau d’habitation. Au plus bas, le sol était essentiellement composé de gravier, de terre argileuse.

 

Pour en savoir plus sur les découvertes et les analyses correspondantes, rendez-vous dans quelques mois pour la conférence de Bastien Lefebvre, à Moissac.

 

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